Le cabinet dentaire est le siège du stress
du patient
Mieux comprendre le stress de chacun,
c'est mieux le combattre.
Le cabinet dentaire : le temple du stress
Le stress: Les généralités
Le cabinet dentaire est un des lieux les plus stressant du monde moderne tant pour les patients que pour les dentistes eux mêmes: Des statistiques massacrantes tant pour les uns que pour les autres.
Comprendre les mécanismes de la peur, c’est dire du stress, est la clef du chemin vers le cabinet zen.
Il est important de comprendre le stress pour mieux le combattre.
Ce stress est de plusieurs natures et s’applique à tous les intervenants de la relation médicale, à savoir le dentiste et ses patients. Il est important pour ces derniers de connaître les mécanismes du stress et leurs impacts sur les différents acteurs de la relation médicale et sociétale.
On identifie communément la profession de chirurgien-dentiste comme étant la plus exposée aux symptômes du burn-out qui ont pour origine le stress. Le taux de suicide dans la profession est probablement le plus élevé de tout le monde professionnel.
Le cabinet dentaire: Le temple du stress
Un sujet « tabou » mais qui tend à être de plus en plus développé et médiatisé est le stress en générale mais en particulier le stress au sein du cabinet du chirurgien (médecin) dentiste.
Ce lieu de soin est un endroit très particulier parmi les salles de traitements médicaux car il est imprégné d’une potentialité de stress extrême.
Nous développerons bien sûr le stress du patient qui est notre sujet de prédilection avec pour conséquence la peur du dentiste et même la dentophobie (c’est a dire la phobie du dentiste).
Pour autant il nous semble important d’aborder le stress du dentiste généré par ses propres patients et sa corollaire funeste à savoir le phénomène, hélas de plus en plus courant, qui est le «burn out» des chirurgiens dentistes en France ou médecins dentistes en Suisse et plus généralement dans le monde.
Quelles solutions peut-on apporter pour gérer le stress du patient?
Nous avons vu les différentes situation de stress en générales et leurs applications à l’univers de la dentisterie ou plus scientifiquement de l’odontologie. La peur du dentiste ou la phobie du dentiste est en fait une forme aiguë du stress du patient.
Il faut à la fois rendre plus confortable les soins dentaires stressant pour tout le monde (patient potentiel des dentistes) et en particulier pour ceux qui ont une réponse exacerbée aux hormones de stress générant une peur viscérale, voir une vraie phobie du dentiste, mais aussi pour les dentistes eux-mêmes qui absorbent le stress de leurs patients en plus de celui qu’ils subissent quotidiennement au cours de l’administration de leur exercice.
Tout cela rend le cabinet dentaire le « temple du stress généralisé » !
Les suisses autant que les français et l’ensemble de la population sont encore très nombreux à avoir peur d’aller chez le dentiste au point de ne pas se faire soigner.
Pour cette raison, on estime qu’un tiers d’entre eux on renoncé aux soins dentaires.
Or les soins dentaires même chirurgicaux sont loin d’être aussi douloureux et invasifs que ceux pratiqués en chirurgie générale ou même esthétique ou dans d’autres spécialités médicales. Pour ces corps médicaux la question est d’ores et déjà résolue depuis longtemps et elle consiste à pratiquer toutes les formes de sédation que la pharmacopée moderne offre aux médecins anesthésistes.
Il existe différentes solutions pour apaiser le patient au cabinet dentaire
- Les soins dentaires grâce à l’hypnose chez le dentiste ou même l’acuponcture. Les soins dentaires grâce à sédation consciente grâce au gaz MEOPA
- Les soins dentaires grâce à la sédation inconsciente ou semi consciente grâce au protocole de diazanalgésie réalisé par un médecin anesthésiste
- Les soins dentaires grâce à la sedation comateuse sous anesthésie générale réalisé par un médecin anesthésiste.
Ces techniques mettent tout le monde d’accord puisque le patient est totalement relaxé voir complètement endormi ou même, dans les cas extrême plongé dans un coma de type 1 ou 2 comme l’anesthésie générale.
Le dentiste peut alors pratiquer tranquillement, sans stress ni perte de temps, toutes sortes d’actes des plus simples au plus invasifs et douloureux sans déranger son patient qui dort du sommeil du juste !